L'oscillation nord-atlantique et la prévision de la sécheresse
Les scientifiques étudient l' oscillation nord-atlantique (NAO) pour déterminer si elle peut aider à prédire les sécheresses sur une période plus longue. La NAO étudie les différences de pression atmosphérique au-dessus de l'Atlantique Nord, qui influencent la pluviométrie en Europe.
En étudiant les données de 1960 à 2023 et en les comparant aux cycles de la NAO, les chercheurs ont découvert que les cycles atmosphériques de huit ans étaient étroitement liés aux longues sécheresses. Ils ont constaté que les modèles de la NAO permettaient de prédire l'intensité et la durée des sécheresses, parfois jusqu'à quatre ans à l'avance, ce qui constitue une avancée majeure dans la prévision des sécheresses.
Variations régionales
L’étude a révélé que la précision avec laquelle les sécheresses peuvent être prédites dépend de plusieurs facteurs, comme la durée de la sécheresse et le type de roches et de sol présents dans la région.
Les prévisions étaient plus précises dans les zones où le système hydrologique évolue lentement en fonction des précipitations, comme dans les zones dotées d'aquifères gréseux. Elles étaient également moins précises dans les zones où le niveau des eaux souterraines évolue rapidement.
Le principal enseignement est que les sécheresses plus longues sont plus faciles à prévoir, car il semble qu’il soit plus facile de prédire les sécheresses en examinant les modèles atmosphériques à long terme que les données météorologiques à court terme.